Jour 2. Pool party, PBR et Taco Bell.

Après une des meilleures nuits de sommeil de mon existence, on fait une intermission de dodo pour aller au déjeuner gratuit. Déjeuner. GRATUIT.

Pendant que nos bagels chauffent et nos céréales se détrempent de lait, on rencontre Mikey Erg. Mais il passe en coup de vent, aussi gêné que d’habitude.

Sur la télé de la salle à manger, on apprend que l’ouragan Sandy se dirige sur la Floride. On mourra probablement tous dans un de nos vols de retour au Québec.

On rencontre aussi une ontarienne et une Londonienne qui vont aussi au Fest. Avouons qu’avec six gars qui parlent français, on passe pas inaperçus.

Déjeuner fini, on retourner siester… jusqu’à 12h45. En voyant les photos Instagram du Fest et la file d’attente pour le check-in, je réveille les 5 dormeurs pour qu’on se grouille à aller nous aussi faire la file.

Après quelques bières en boxers, on appelle un taxi pour se rendre en ville. Rien de bien excitant dans une ride de taxi, mais il aurait été dû pour une bonne job de brakes.

40$ de taxi plus loin, on débarque finalement au Holiday Inn University Center qui est transformé en quartier général pour la fin de semaine. Une file d’attente digne de Disney World se dresse devant nos yeux. Par contre, tout le monde tue l’attente avec une bière à la main. Heureusement, on aura pas à faire cette file, on trouve où se rendre pour les bands. Peu ou pas d’attente et des punks à perte de vue.

On fait un peu le tour, on prend des provisions de merch gratuite. Beer koozies, t-shirts, bandanas. J’achète un t-shirt des Beach Boys et on monte jusqu’au pool party sur le toit de l’hôtel.

Avec nos grosses Pabst de dépanneur à 1$ on profite du soleil, de la piscine et de la musique.

À 6h, on se dirige vers les shows. After the Fall à The Laboratory. Ensuite, The Dopamines au 8 Seconds. La meilleure partie de ce dernier show était pas vraiment la musique, mais le fait qu’on peut fumer à l’intérieur. Ça fait changement des salles au Québec!

Ensuite, on marche un peu pour aller au Florida Theater of Gainesville pour The Swellers et Make Do and Mend. Dans la file d’attente, Doum invite une des filles à aller voir leur show à la fin de la soirée.

Ce qui est le fun avec le Fest c’est que toute les grosses PBR sont à 2$ dans les bars. C’est un peu trop facile de tomber dedans comme Obélix dans la potion magique.

Au milieu du set de Make Do and Mend on quitte pour aller chercher le gear des gars. En taxi encore une fois. Une gentille madame sur le trottoir accepte de nous en appeller un, étant donné notre manque de téléphone.

Aller-retour avec Clifford Peppers, notre chauffeur de taxi et possible bluesman. Il accepte de changer sa musique de merde pour nous mettre du BB King et The Doors.

Fidèles à leurs habitudes, les gars arrivent 20 minutes avant leur set.

Les deux filles rencontrées au déjeuner et celle de la file d’attente sont vraiment venues au show. Les gens présents ont l’air d’avoir apprécié le show, parce que le merch guy trop chaud (lire ici, moi) en a vendu quelques exemplaires.

On ramasse les guitares et les cymbales pour aller au restaurant d’à côté, Taco Bell.

Dans un décor d’Halloween, on se commande un souper à minuit. La faim s’est emparé de mon corps et je commande ce qui semble être le meilleur deal: une boîte de 12 tacos pour 10$. Ça rappelle un autre épisode de tournée à Toronto.

On rencontre deux filles au Taco Bell qui nous invite dans un house show. Le seul problème dans l’histoire c’est qu’elles n’ont aucune idée où c’est.

En chemin, on croise des cyclistes qui s’en vont aussi là-bas, mais ils roulent trop vite pour les rattraper.

Après avoir marché beaucoup trop loin, guitares et cymbales en main, on est sur le point de démissionner. Un autre cycliste nous voit et on lui demande de nous appeller un taxi. Durant notre attente, un AUTRE cycliste nous voit et lui sait comment se rendre.

On réussit finalement à se rendre au 911 House. Par contre, on a eu amplement le temps de désaouler.

Sur place, un show de power violence de qualité discutable. Palmier et pleine lune, on aurait dit la pochette de Searching for a Former Clarity d’Against Me!.

Parmi ceux qui détéstaient les «fucking frenchies», on parle avec Kyle qui nous appelle gracieusement un taxi.

Une demi-heure plus tard, Jay le chauffeur se pointe. Tout de suite après qu’un motocycliste sans casque tente de ramasser son chapeau parterre. Chaud raide et sans casque en moto en plus. Il sera probablement en nomination pour le prix du gars le moins brillant de l’année.

On est finalement rendu à notre hôtel et il est 4h. Avant de retourner à notre activité préférée (après la musique) on finit le synopsis de notre film pour adultes. La version finale ressemble à ceci:

Simbad le pirate-pinisse par à la conquête des sept mères avec son épée de chair.

Sur ce, on s’engouffre dans nos couvertes et on est reparti pour une autre bonne nuit de sommeil.

À demain, fidèles lecteurs.

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