Jour 1. En route…

6 mois plus tard, je suis de retour derrière le clavier pour les quatre dégueux. Cette fois-ci, par contre, on quitte le pays pour se rendre au plus gros party punk rock en Amérique du Nord, The Fest. Première fois en avion pour Danahé, mais aussi premier vol en tant que The Hunters.

Mercredi soir, 11h30. On part du local de jam dans Limoilou pour se rendre à Montréal. Rien de bien excitant dans une ride de nuit pour se rendre à l’aéroport. Petit arrêt café à St-Germain-de-Grantham où Sacha en profite pour socialiser avec la madame du Tim Hortons. Information pertinente: Selon elle l’eau n’était pas bonne à boire.

Rendu à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau, l’attente commence. Mais avant, on doit trouver un parking. Le premier est supposément plein, mais on voit clairement une place libre. Dominic appuie sur le bouton assistance et se fait expliquer comment se rendre au prochain stationnement. Tout en s’amusant un peu au dépends du monsieur à l’autre bout du haut-parleur à la manière de deux épais en cavale.

Pas si simple de se rendre à Gainesville. D’abord, Montréal jusqu’à Miami. Miami – Tampa et Tampa – Gainesville.

Durant le vol pour Miami, quelle n’a pas été ma surprise et ma satisfaction de voir que le film qui était présenté était Men in Black avec mon idole Will Smith. Très thématique pour un vol jusqu’à Miami. Ça m’a fait fredonner son grand succès du même nom. Ça aurait aussi pu être celui d’Against Me! qui aurait été encore plus thématique puisque notre destination est Gainesville, mais laissez-moi avoir mon trip Will Smith. Ok, merci!

En tout, on aura pu dormir 3h dans tout nos transferts. Trois petites heures de sommeil depuis hier matin, on commence à rêver à un lit. Même à n’importe quoi qui pourra nous procurer un minimum de confort pour fermer l’oeil.

Message à l’aéroport de Miami: Sérieusement, 4.95$ pour 30 minutes d’internet?!

Par contre, mention honorable à l’aéroport de Tampa qui l’offre gratuitement et qui l’annonce fièrement au 15 minutes dans l’intercom. C’est d’ailleurs assis dans un booth dans une des salles d’attente que les premières lignes de ce post ont été écrites. Prises de courant, chaises et tables spécialement pour les businessmen.

À côté de Ralph et moi, une fille pleurait. Ça adonnait bien que le bassiste venait de parler qu’un aéroport est un endroit pour les choix de vie. Malaise.

L’avion à hélice arrive finalement et on s’engouffre avec 20 autres passagers que nous reverrons au Fest au courant de la fin de semaine. 30 minutes plus tard, on atterit enfin à Gainesville. Après autant de temps passé dans des aéroports, on peut enfin prendre la direction de l’hôtel.

Avouons-le, on est le genre de gars qui ont de la misère à se service du RTC à Québec. Imaginez six Québécois dans un réseau de transport floridien. Pour 3$ on prend un premier autobus dans lequel l’air climatisé nous fait sentir comme au Québec… on gèle! Les autres passagers sont assez gentils pour nous dire où on doit débarquer pour faire notre transfert.

Sur le campus de University of Florida on attrape l’autobus 12 qui nous rapprochera de la destination finale. On rencontre deux passagers qui nous jase de plusieurs sujets, dont la grève étudiante au Québec.

C’est moi qui s’occupe de spotter le bon arrêt pour débarquer. Il va s’en dire que nous avons manqué le bon arrêt. Rendu au dernier arrêt, le chauffeur nous demande où nous allons et nous débarque un peu plus loin, à quelques coins de rue de l’hôtel.

Découragés, sans énergie et fatigués, on appelle un taxi à partir d’une station-service. L’opérateur a presque rit de moi quand je lui ai dit d’où on partait et où on allait. Il a donc suggéré de marcher jusque là.

À pied. Valises et instruments en main, on se fait interpeller par un monsieur dans un pickup au Burger King. Il nous dit qu’un band est pas supposé se promener à pied et nous offre une ride de pickup! On embarque 2 en avant avec lui et le reste de la bande dans la boîte du truck.

On fait le check-in à l’hôtel. On dévalise les biscuits gratuits de la réception et on s’endort dans notre chambre. Une heure plus tard, Doum se réveille en sursaut et nous réveille. «On est 8h le matin ou le soir?!»

Ça ne fait qu’une heure qu’on dort et on crève de faim. Suite aux suggestions de Raph, on se rend au Chipotle Mexican Grill. On engloutit tous un burrito et notre première bière du Fest.

Sur la route de retour, on passe s’acheter quelques grises. Red Stripe, Guinness, Tecate et cidre.

La pluie commence à tomber dans notre marche de retour, mais on réussit à se rendre jusqu’à notre maison temporaire sans trop de mouillé.

En boxers, bière à la main. On prend la première soirée tranquille — à défaut d’avoir pu aller au Pré-Fest officiel qui était sold out — en jasant et écoutant de la musique.

Je joue un peu à Tetris et je finalise ce premier post du blog du roadie, édition Fest 11.

Les prévisions météo pour la fin de semaine ne sont pas idéales, mais le plaisir sera assurément au rendez-vous.

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