Jour 3. Vienne, l’odeur de tops et la boule disco.

Après s’être couché très tard (ou tôt, ça dépend comment on voit ça), c’est un des gars de la Chiller Villa qui nous réveillent. Il part travailler dans quelques minutes et on doit quitter.

Tout le monde a mal dormi et a un bon mal de crâne. On va aller déjeuner, ça risque d’aider à faire passer. Ce qu’on a oublié, c’est qu’il est rendu près de 2h, oublions le déjeuner. Dominic a suggéré d’aller manger des kebabs, c’est donc ce qu’on fait. Premier repas carnivore de la tournée. Ça a aidé à remettre la tête et l’estomac à sa place, mais on est déshydraté.

Direction McDo pour des breuvages rafraîchissants pas chers et de l’internet gratuit. Tour à tour, on s’échange la toilette et on brosse nos dents. Ça fait du bien de se sentir un peu plus propre, mais on a encore les même vêtements qu’à notre départ mercredi de Québec.

On va aller rejoindre Felix, qui a booké toute la tournée, à Vienne. Il texte Laurin pour donner le point de rencontre et on se rejoint au McDo au centre-ville de Vienne, pas très loin de la salle de show de ce soir.

On parke la van devant la salle et on laisse une note dans le pare-brise demandant gentiement aux policiers d’éviter de nous donner une contravention, car nous sommes un groupe en tournée.

Les gars veulent aller voir un magasin de disques. Felix nous emmène chez Substance, à environ une demi-heure de marche. On y achète chacun quelque chose. J’ai trouvé des éditions spéciales et limitées de David Bowie, The Beatles et The Horrible Crowes. Dan a mis la main sur des disques de Turbonegro qui sont durs à avoir au Québec et on a ramassé des pins gratuites de Megadeth et GWAR.

Encore une demi-heure de marche pour retourner près de notre point de départ. On a tous soif et on veut trouver une épicerie. Faire l’épicerie quand tu comprends à peine les images et aucunement les textes écrits desssus, c’est toute une expérience.

J’en ressors avec des gaufrettes, de quoi à boire (non-alcoolisé), du pain et, bien sûr, mes fameux beef sticks. Évidemment, les gars rient de mes choix de bouffe, mais après avoir goûté à mes beef sticks, ils en sont jaloux. On est loin des beef sticks américains qu’on peut acheter à la maison.

Un peu de marche et on attend dans la van devant la salle pour pouvoir entrer le stock.Les gars font écouter la pré-production du prochain album à Felix et Laurin.

Quand la salle ouvre, on se rend compte que c’est un espèce d’ancien entrepôt en brique pas chauffé. Il fait tellement froid qu’on garde nos chemises, veste et manteaux et on a encore froid. Oublions-le avec un peu de boisson. L’Europe c’est parfait parce que le monde te paye à boire et que tout est gratuit. On tombe dans le gin et la terrible commence.

Le show est bonifié de « Sabotage » des Beastie Boys et « Electric Feel » de MGMT. Il y en a pour tous les goûts et les filles se mettent à danser. Ensuite, on tue le dance floor et on apprend d’autres phrases louches et inutiles.

Pendant qu’on apprend à parler allemand avec 2 vieux hippies qui ont trippé sur le show, Raph vient me voir en panique. Il y a des policiers en avant de la salle qui attendent pour entrer et n’ont pas l’air d’aimer qu’il y ait un party à l’intérieur. On fini de ramasser le stock, on le met dans la van et on part.

On écoute la musique au maximum dans la van en parcourant les rues de Vienne jusqu’à l’appartement de Jakob et Philipp des Forum Walters. C’est chez eux qu’on dort ce soir. Laurin est prêt à faire le party. Enfin!

Pendant que notre vue commence à se dédoubler, on essaye d’entrer le mot de passe du wifi de l’appartement. Des majuscules, des minuscules, des chiffres. C’est tellement compliqué qu’on se bat 30 minutes avec, pendant que Raph a réussi du premier coup. Par orgeuil, on veut l’avoir par nous même, mais finalement, j’abandonne et je lui laisse entrer le password.

Je mets en ligne le blog du roadie #2 tout en prenant de la bière locale et des shooters de Jameson. On parle de la vie avec nos nouveaux amis et finalement, Raph et moi continuent de parler ensemble… en anglais! On est rendu trop habitué à parler avec tout le monde dans une autre langue que notre langue maternelle.

Encore une fois, les oiseaux commencent à hanter nos vies et le soleil se montre le visage. On est pas encore couché et il est 7h du matin ici. Heureusement, on a des bons lits pour dormir ce soir. On devrait reprendre les heures de sommeil qui nous manque.

Essayons d’aller dormir malgré les yeux qui chauffent à force d’être dans des bars où tout le monde fume. Tout. le. monde. fume.

Dans l’odeur de tops, on va se coucher. Will, Raph et moi partage le même lit pour la nuit, alors que Doum dort dans le lit de notre hôte et Dan est « passed out » depuis quelques heures dans un autre lit.

À demain. République tchèque, on arrive!

Hugo Royer

Jour 2. Alles ist möglich.

On se fait réveiller par Laurin, notre chauffeur, qui est déjà debout en train de déjeuner. En fait, il est déjà 3h de l’après-midi, mais on est vraiment mêlé dans nos heures. Tis, le bookeur du show d’hier nous a laissé un repas tout prêt pour le matin avant de partir. Il est au bar d’hier en train de faire du ménage pour le band de ce soir.

Avant notre départ, il revient. On le remercie et on reprend la route. Nous avons environ deux heures de route à faire entre Graz et Wiener Neustadt. Le décalage horaire nous ramasse comme un bulldozer. On est incapable de bien dormir, mais on dort à merveille durant le trajet. On manque alors tout le paysage montagneux entre les deux destinations.

À Wiener Neudstadt, on rejoint les gens du show au Chiller Villa. Une maison avec des musiciens et leurs blondes. En entrant, une odeur de bouffe délectable nous envahit. Ils nous ont (encore une fois) préparer de la nourriture végé en quantité démsurée.

On se sert de leur wifi pour faire la mise à jour de nos vies sociales. On texte les blondes et on donne des nouvelles à la famille et amis. Évidemment, on ajoute quelques photos sur Instagram pour ceux qui veulent voir ce qu’on voit ici. (Suivez @TheHunters et @hroyer sur Instagram pour tout savoir)

Quelques bières avec les gars d’Astpai (le band autrichien de la tournée de lancement l’an passé). On met de la sauce Sri Racha sur toute notre bouffe. On boit quelques bières autrichiennes aux noms trop compliqués pour même penser les écrire.

Vers 8h, on se rend au show. C’est dans le local de jam d’Astpai. C’est un show un peu secret et ajouté à l’horaire à la dernière minute, mais quand même, il y a une trentaine de personnes qui se pointent au show. C’est apparament le plus petit show qu’il y aura dans cette tournée européenne.

Durant le show, on épuise nos réserves de bières gratuites et on doit donc trouver une solution. En sortant de la toilette, il y a une machine distributrice avec de l’eau et du jus, mais aussi, de la bière. Même moins cher qu’à l’épicerie ou au dépanneur. Problème réglé!

Après le show, on rencontre deux nouvelles amies, une autrichienne et une anglaise. Après qu’elle se sente insultée que je pratique mon accent British avec elle, elle nous offre de sortir dans un bar.

On rapporte la van à la maison où on couche ce soir. Maintenant à pied, on découvre l’Autriche.

Les quatre chasseurs, Laurin, nos deux amies et moi se rendent dans un bar qui est fermé et qui ne veulent pas de nous. On repart plus loin dans les rues désertes.

On va au ROX, un bar pas très apprécié par les gens locaux, mais qui passe quand même de la bonne musique. Ça dépanne bien rendu à l’heure qu’il est rendu.

Quelle n’est pas notre surprise de voir une fille habillée en costume traditionnel en train de chanter et frencher (à pleine bouche!) avec un gars. Ils passent par toutes les émotions, ils rient, chantent, pleurent, mais surtout, frenchent!

Malheureusement pour lui, il repart seul. On compathie avec lui.

On est les derniers à partir du bar, vers 5h peut-être? Aucune idée de l’heure. Les oiseaux commencent à chanter et le soleil commence à se lever.

Presque rendus à destinations, Will et Raph rebrousse chemin et retourne sur leurs pas. Will a perdu son iPod en chemin en faisant des culbutes dans des buissons. Ils le retrouvent dans un buisson près du bar où nous étions.

Arrivés à la Chiller Villa, il fait soleil. C’est le matin. en regardant sur nos cells, on voit qu’il est passé 6h du matin, mais il est encore minuit dans nos têtes. J’ai hâte que le décalage horaire cesse de faire son effet.

Au lit parce  que la nuit sera très courte.

Jour 1. Vychod, banane et queue d’écureuil.

Fidèle aux habitudes de tournée, voici le Blog du roadie, version européenne.

Première expérience hors-continent pour le band, ainsi que pour trois d’entre nous. Un autre continent. Séparé par un océan de la maison.

– Québec-Montréal –
Départ à 15h20 de Québec pour Montréal. Pour arriver, 45 minutes plus tard, dans une tempête de neige. Mère nature, je crois qu’on va avoir des comptes à régler. Pour plus d’informations, (re)lire le blog du roadie de Philadelphie-Brooklyn en pneus d’été.

Avant même d’être partis, les aventures commencent. Les billets achetés sur internet n’ont pas nos noms écrits exactement comme sur nos passeports, ont doit donc passer au comptoir pour que la gentille madame nous arrange ça. Pas trop compliqué à faire, mais c’est long. On doit enregistrer nos bagages, mais la valise de Will dépasse de 7 livres la limite permise. La préposée accepte de laisser emporter 25 kilos (au lieu de la limite de 23kg), mais on doit quand même réorganiser. Will va donc passer une partie de ses cymbales dans son bagage de cabine. Bonne chance rendu au contrôle de sécurité.

Les gars ont seulement 6 CDs en stock pour vendre à l’étranger. Leur gérant envoie donc quelques caisses via Xpresspost. Le lendemain (hier), Postes Canada avise que le colis sera en retard et arrivera la journée du départ, avant 17h. On se croise donc les doigts pour que le paquet arrive avant notre départ de Québec. La mère de Raph reste donc à la maison en espérant que la poste livrera la marchandise à temps.

Vers 14h, les caisses de CDs arrivent. Une demi-heure plus tard, les caisses d’albums sont rendus à l’aéroport Jean-Lesage. En ouvrant les boîtes pour les mettre dans nos bagages, SURPRISE!, ce n’est pas « Promises » à l’intérieur, mais bien l’album de The Fundamentals.

– Montréal-Londres –
Trois heures d’attente à l’aéroport de Montréal. On a le tremps de prendre une bière à un prix illogique. 12$ la pinte.

Les minutes et les passagers passent. Will donne 5$ à Doum pour sa part de pizza qu’ils ont commandé dans un resto plus long dans l’aéroport. Dès que Doum a le dos tourné, le serveur en profite pour le prendre en temps que pourboire. Pas surprenant qu’on ait eu du bon service par la suite.

Maintenant l’heure de notre vol. Dan, Doum et Raph sont dans la rangée 34 et Will et moi dans la 22. Merci à mère nature, on doit attendre une demi-heure avant de partir pour passer à la station de dégivrage.

En vol, le moment stressant ce n’est pas les zones de turbulence, mais plutôt de savoir quel sera le repas.  Ce soir, poulet ou pâtes, accompagné de vin rouge ou blanc. Je demande un bouteille de vin blanc, mais avec mon nez complètement bouché, l’hôte comprend blanc et rouge. Il me regarde d’un drôle d’air et me donne mes deux bouteilles. Ça devrait rendre le vol et le décalage horaire un peu plus intéressant. À 16 000 pieds dans airs, j’alterne mon  temps entre les divertissements des écrans dans les sièges: l’album RED de Taylor Swift, le documentaire Yonge Street: Toronto’s Rock and Roll et des bandes-annonces de film. Sans oublier le jeu qui me rend accro depuis des jours: 7×7 pour Android.

On essaie tous de dormir, mais avec les bébés qui pleurent sans cesse, ce n’est pas une tâche facile. Dominic renomme affectieusement la tournée « La tournée j’assassine un bébé ». Avec des parents qui font semblant que leur enfant est bien assis et sage, alors qu’ils crient et cours partout dans les allées.

Pendant que je suis incapable de dormir, j’abuse le mini-bar. L’heure du café arrive et l’hôtesse m’offre même du Bailey’s. J’en profite. Le vol se passe à merveille.

Arrivés à Londres, un autre contrôle de sécurité. On passe par la suite au comptoir de British Airways expliquer à la sympathique madame notre problème avec les billets. Elle se fait un plaisir d’ajuster nos noms et nnous indiquer où se rendre. Un des plus gros aéroport du monde. On se rend à notre porte d’embarquement et on attend. On attend encore. 3h à Londres.

– Londres-Prague –
Sur les ailes de British Airways, on prend notre envol pour la République tchèque où notre chauffeur noous attend. Quand les consignes de sécurité se mettent à jouer en anglais British et ensuite en tchèque, on commence à être dépaysé.

2h de vol à faire. Deux longues heures avec, évidemment, des bébés qui pleurent. Après les cris et les pleurs, nous voici rendus aux douanes tchèques. Les agents prennent un à un nos passeport, regarde la photo et notre visage puis ouvre la porte. Aucune question n’est posée. Pas trop compliqué l’entrée à Prague.

– Prague –
Laurin, notre chauffeur nous attend à l’aéroport. Lui aussi est mêlé, car il a perdu le billet de stationnement pour sortir de l’aéroport. Il cherche partout, sans le trouver.

Il finit par en acheter un autre à quelqu’un.

6h de route à faire avant d’arriver à Graz en Autriche pour le show de ce soir.

Si vous pensez que les routes du Québec sont mal entretenues et remplies de trous, détrompez-vous! Les routes de la République tchèque viennent de prendre la pôle position dans mon classement des pires routes. Tellement qu’on avait l’impression d’avoir une crevaison tellement ça brassait.

Les paysages est-européen défilent autour de notre van Ford blanche.

Vers 9h, on est à Graz en Autriche. En sortant le gear de la van, une des portes arrière se bloquent. On va vider la van avec la moitié des portes pour les 3 prochaines semaines.

Après avoir installé le stock dans la salle. On se rend compte que la prise de l’ampliemprunté de Doum ne marche pas dans les prises ici. Pourtant c’estun ampli européen loué pour la tournée. Même les Autrichiens ne comprennent pas le problème électrique.

Raph a oublié sa strap de basse à Québec, mais sinon tout va bien. On a un bon souper végé qui nous attend au 2e étage. Ça va farie du bien, on a pas mangé depuis trop longtemps.

Le show va très bien, on a vendu presque tous les CD déjà (voir les premiers paragraphes pour la raison). Le monde redemande même un rappel.

Après le show, le party. avec la bière fournie et nos nouveaux amis qu nous apprennent des expressions allemandes, on tente du mieux qu’on peut de se commander nous même des bières. Après avoir parlé de patates, bananes et queue d’écureuil avec les Autrichiens, on part vers l’appartement du booker du show.

Il est rendu 5h du matin, on prend encore quelques bières locales et on se couche. Ça aura été une bonne première journée productive.

Brooklyn. Pizza, Jameson. Québec.

Après avoir pu — enfin — dormir, je me réveille à côté des deux chats. Pas mal en même temps que les quatre autres gars. Justin, le promoteur de la veille, est déjà debout et nous prépare à déjeuner. Un bon déjeuner végé en plus!

Vers 2h, on a tous fini de profiter du wi-fi de l’appart et des chats. On quitte donc pour retourner chercher Josephine, mon fidèle véhicule, qui est toujours stationnée à l’hôpital. Un petit 50$ de parking.

On est à Philadelphie, on ne peut pas partir sans avoir vu les célèbres marches du film Rocky. Après s’être débattu dans le traffic et avec les stationnements, on décide que ce sera pour une autre fois.

Plus de temps à perdre. Il se fait tard et si on veut éviter le traffic newyorkais du vendredi soir, on doit se dépêcher.

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Philly. David Bowie et toll booths.

Tout d’abord, fuck you mère nature. Après l’ouragan, la neige. Est-ce que c’est si tannant nous laisser faire une tournée sans catastrophe naturelle? Pour vrai là…

Mercredi. Une de mes journées de congé habituelle. Je me lève tôt, prévoyant être fatigué, dormir un peu et partir dans la nuit frais et dispo. Midi, mon téléphone sonne. Je rentre en over pour finir du travail. Quand on aime son travail, on dit toujours oui. On oublie le projet de sommeil.

Après une tentative infructueuse de dodo, je rejoins Dan vers 11h. Départ pour Philadelphie. Agrémenté de belle neige. Trop facile, j’augmente le défi: pneus d’été.

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US Tour. Heritage Inn.

En raison de mes obligations au travail, je n’ai pas pu me joindre à mes chasseurs préférés, mais j’ai quand même fait une partie de ma job à distance.

Vendredi soir. Raph me texte demandant de trouver un motel pas cher pour passer la nuit à Daytona. Ni une, ni deux, je saute sur Google Hotels. J’entre Daytona Beach et j’appuie sur «Enter». Je classe les résultats en ordre croissant de prix. Après tout, ils m’ont demandé un motel et pas cher. Il ne seront pas déçus. 33$ la nuit au très chic et luxueux Heritage Inn. Ça répond parfaitement aux critères.

Je texte donc l’adresse aux gars. «Roadie à distance» est-ce que ça se dit? Peu importe.

À mon réveil le lendemain, mon téléphone m’affiche le message suivant: «C’est thrash à mort l’hôtel le motel, man. Si je te donne pas de news demain, c’est que je suis mort.» Je me disais bien que que ça pouvait pas être pire que le Days Inn de Fancy Gap, VA. L’hôtel où on se croyait dans The Shining.

Ça a l’air que je me suis trompé. Aux dires du bassiste, «Fancy Gap c’était 5 étoiles à côté d’icitte».

Ce que j’avais oublié de faire avant de leur choisir un hôtel à distance, c’est regarder les commentaires sur Trip Advisor. Chose que j’ai faite le matin où j’ai reçu ledit message.

Sur le site, on peut y lire d’élogieux commentaires de voyageurs. Terrible, horrible, dirty, nasty et dump reviennent régulièrement dans les textes. Sans oublier les puces de lit.

Pas pour rien qu’il a été classé 97e sur 108 dans toute la ville de Daytona. Et que dire de son classement une étoile et demi.

Je vous rassure. Ils ont survécus. Je m’en vais les rejoindre jeudi à Philadelphie. Je leur rapporte au même moment leur guitariste. D’autres blogs du «roadie de secours» à venir à la fin de la semaine.

Jour 4. Ouragan Sandy, tattoos et changement de plans.

Courte nuit de sommeil. Le cadran sonne à 8h30. Seulement la moitié de la chambrée se réveille pour aller au déjeuner. On profite de la bouffe gratuite juste avant de retourner se coucher.

Quelques heures plus tard, c’est l’heure réel du levé. On espère pouvoir optimiser notre dernière journée en Floride. Mais avant, on a un petit problème à régler: trouver un autre vol pour retourner à la maison. L’ouragan Sandy complique les choses. Les aéroports de la côte Est sont ou seront fermés dans les jours à venir.

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Jour 3. Marathon.

Désolé pour le retard qu’a pris la publication du blog, les festivités ont pris le dessus sur la ponctualité, mais surtout l’ouragan Sandy qui a interféré avec la fin de notre voyage. Plus d’explications dans les lignes qui suivent.

Voyage avec les Hunters veut nécessairement dire se lever tard et procrastiner sur tous les plans.

Après avoir snoozé un nombre infini de fois, on se réveille en panique. 10 minutes avant la fin des déjeuners. Presque encore en boxers, la bouffe gratuite s’insère dans nos estomacs à la même vitesse que les PBR d’hier.

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Jour 2. Pool party, PBR et Taco Bell.

Après une des meilleures nuits de sommeil de mon existence, on fait une intermission de dodo pour aller au déjeuner gratuit. Déjeuner. GRATUIT.

Pendant que nos bagels chauffent et nos céréales se détrempent de lait, on rencontre Mikey Erg. Mais il passe en coup de vent, aussi gêné que d’habitude.

Sur la télé de la salle à manger, on apprend que l’ouragan Sandy se dirige sur la Floride. On mourra probablement tous dans un de nos vols de retour au Québec.

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