Jonquière : Jean-Luc Brassard, problème mécanique et PFK

Pour un deuxième matin en ligne, on se réveille à 6h30. C’est le wake up call de l’hôtel qui nous réveille. Je ne sais pas où j’ai trouvé l’énergie, mais je réussi à me lever d’un seul coup. Je saute dans la douche pour essayer de me défripper un peu.

À 7h nous sommes en route. Je serai au volant pour laisser la chance aux gars de se reposer.

Tout premier arrêt: Station-service à côté de l’hôtel. On fait le plein, car on ne sait pas où sera le prochain poste d’essence. Ça adonne bien, le Shell est juste à côté d’un Tim Hortons. Après si peu de sommeil, un café s’impose.

La route s’annonce longue et ennuyante. Surtout avec l’équipe de dormeurs en arrière.

Bien assis derrière le volant, j’ai l’embarras du choix pour la musique que j’écoute. Contrairement à hier, pas de iPod Battle. Je commence ça tranquille avec le dernier de Taylor Swift, puis deux albums de Vallières et les Hay Babies.

On est déjà rendu à Lebel-sur-Quévillon. On est profite pour faire le plein de la van, le vide de nos vessies et le plein de café.

Tant qu’à faire un arrêt, on décide d’aller chercher des pastilles et un remède pour la voix de Dominic. Malheur! La pharmacie ouvre à midi le samedi… Meilleure chance la prochaine fois…

On reprend la route du Nord. Raph est le seul à ne pas dormir. Selon lui, les bosses l’empêchent de dormir. Je ne vois pas du tout de quoi il parle… C’est la pire route que j’ai vu de ma vie…

On compare ma conduite au ski de bosses aux Olympiques. Je me transforme en Jean-Luc Brassard de la route le temps d’une journée. À force d’éviter le maximum de nids de poule, je suis vraiment le boss des bosses.

Rouyn-Jonquière

Nous qui étions sur une terrasse il y a quelques semaines, la neige sur la route est décourageante. Surtout que notre habillement est, encore une fois, aucunement adapté à la météo.

Un peu avant Chapais, plus personne ne peut se retenir, on doit absolument faire un arrêt-pipi. Tout le monde est pas mal plus détendu après cet arrêt improvisé sur le bord de la route 113.

La route se continue sans problème jusqu’à Saint-Prime où on s’arrête pour faire un autre plein d’essence. On sort pour se dégourdir les jambes et prendre des forces. Le meilleur vendeur sera le beef jerky et les beef sticks.

J’échange de place avec Dominic. Je vais essayer de me reposer un peu pour ce soir pendant qu’il est derrière le volant.

Au moment où je réussis à m’endormir, on s’immobilise sur le bord de la route et je sens une main me frapper pour me réveiller. Hey misère…

Je débarque du siège passager et je vais voir dehors ce qui se passe. Il s’est mis à mouiller et en partant les wipers, ils ont lâchés. On a donc plus d’essuie-glaces fonctionnels.

Will est grimpé sur le capot pour essayer de régler le problème. Raph et moi le tenons par les jambes pour ne pas qu’il tombe. Plus il essaye de se retenir, plus ses pantalons déchirent…

Une voiture fantôme de la SQ qui passait par là s’arrête pour voir si tout est sous contrôle. On lui demande où est le garage le plus près où on pourrait aller faire réparer nos essuie-glaces et voir quelque chose devant nous. Selon lui, le garage le plus près est au Canadian Tire de Roberval… à 20 minutes d’ici.

On est quatre à être penchés sur le tableau de bord pour essayer de voir un peu devant, au travers des gouttes de pluie, pour aider notre conducteur.

Vers 16h15, on arrive au Canadian Tire… qui fermait à 16h.

On part donc à la recherche d’un garage qui va pouvoir nous aider à régler notre problème d’essuie-glaces.

Malheureusement pour nous, tous les garages qu’on croise sont plus fermés les uns que les autres.

Au loin, on voit un Lebeau Vitres d’auto. Toutes les lumières sont fermées, mais il y a une auto dans le stationnement. On a rien à perdre d’aller voir…

Au même moment où on entre dans la cour, un employé sort du garage. Il n’a pas l’air sûr qu’il a envie de nous voir… Il décide quand même de jeter un oeil à notre problème, mais n’arrive pas à rattacher la pièce qui s’est détachée.

Pour améliorer notre situation, il propose de faire un traitement Aquapel. On ne pourra pas essuyer les vitres, mais au moins les gouttes de pluie perleront. Les prévisions météo pour demain sont pluvieuses, ce serait donc insensé de traverser le parc des Laurentides sans rien voir.

Quelques minutes plus tard, on peut reprendre la route.

Il ne pleut presque plus, mais le peu d’eau qui touche le pare-brise perle et on voit parfaitement devant nous.

Environ une heure plus tard, on arrive au Cégep de Jonquière. Les gars de MUTE sont déjà sur place dans une classe transformée en loge pour la soirée.

On entasse tout le stock sur un chariot qu’on pousse jusqu’au deuxième étage. C’est un gros détour, mais si on peut éviter les marches, c’est parfait.

Le stage est déjà prêt et il ne manque que le stock de Caravane. Puis, un soundcheck avant l’ouverture des portes.

Pendant les tests de son, j’en profite pour mettre à jour l’inventaire de la merch sur la boutique en ligne.

Pendant que les portes ouvrent, nous sommes en arrière à déguster de la bonne pizza et des jujubes.

Vers 20h, c’est l’heure pour Caravane d’aller sur scène.

Puis, à 21h, c’est au tour de MUTE de performer. Il ne font que deux shows au Canada cette année, donc c’est un grand plaisir de les voir live ce soir.

Une fois le show terminé, on ramasse en vitesse, car on veut aller voir les chums de Sandveiss et Dance Laury Dance qui jouent aussi à Jonquière ce soir.

Robbie nous conduit jusqu’au 4 Barils où le show est déjà commencé. On a manqué Sandveiss, mais DLD viennent tout juste de commencer.

On se prend quelques shooters au bar (merci Léa et Geneviève!), mais puisque DLD ont fini la bouteille de Jager, on doit s’en rabattre au Jack.

Un peu plus tard, MUTE arrivent eux aussi à la salle. Toute la famille de Québec est réunie à Jonquière.

Finalement, les lumières de la salle s’allument… signal qu’il est déjà tard. On ne veut pas que ça s’arrête, donc on s’en va à l’hôtel. D’ailleurs, un gros merci à la personne qui nous a fait un lift. Je ne me souviens plus qui c’était, mais merci!

Nous voilà donc tous réunis à l’Auberge des Deux tours.

Continuous notre classique de télés d’hôtel. Voici ma préférée à date. Elle est assez rustique, mais fitte bien dans le décor. Elle n’a même pas de télécommande. J’ai aussi pris la peine de vérifier si elle fonctionne: oui.

Télé Auberge des Deux tours

Pendant que le gros party se passe dans la chambre 10, je décide de me coucher, car le manque de sommeil me rend fou. J’ai aucune idée de l’heure qu’il est rendu, mais j’aime mieux ne pas le savoir.

Zzz.

8h30. Réveillé par le soleil. Chaque jour, je m’approche un peu plus de ma transformation complète en vampire.

Je suis incapable de me rendormir… C’est rien pour aider d’avoir Robbie qui ronfle comme un Monster Truck dans l’autre lit. Sans parler du cadran qui a sonné à 9h15…

À 11h, on quitte l’hôtel pour aller rechercher la van aux 4 Barils. Will et moi partons en taxi pendant que Dominic fait des commissions à la pharmacie et que les autres attendent. Dan est déjà parti avec MUTE, il était tanné d’attendre.

On veut aller déjeuner avant de reprendre la route. On a croisé un resto de déjeuner 24 heures en taxi, on va essayer de le retrouver.

Rendu chez Roberto, le PFK voisin nous attire. On fait des jokes, mais personne n’assume qu’il a envie d’y aller… On finit par céder et y aller.

PFK

54$ de poulet frit (et pop-corn) plus tard, on reprend la route. Je n’ai rien vu aller, car je me suis endormi en quelques minutes. J’ai été le pire copilote.

C’est donc ce qui conclut notre périple de près de 2000km. Une belle ride, mais le repos va être bon cette semaine… surtout avec la fin de semaine prochaine avec Yesterday’s Ring.

Trajet Québec-Rouyn-Jonquière-Québec

Rouyn-Noranda : 867km, malbouffe et café

Le matin où je me réveille le plus tôt. Je déteste mon cadran en ce moment. 2h30 plus tôt que ce que j’ai l’habitude de me réveiller: 6h15.

Juste assez de temps pour me décoller les yeux et m’habiller. Même pas le temps d’attraper un café ou un bagel.

Je rejoins réveille Dominic chez eux. Il était DJ hier soir à La Cuisine et a fêté un peu trop tard. Le deuxième arrivé est Danahé.

Petit coup de fil à William pour m’assurer qu’il est bien en route. Il sera quelques minutes en retard, mais il est bel et bien réveillé. Il est tellement tôt (pour nous) que j’aime mieux ne pas prendre de chance.

Vers 6h45, on est en route pour prendre Raph et Robbie qui nous attendent au point habituel.

En route sur la 40.

Trajet Québec-Rouyn-Jonquière-Québec

On sort de la ville et on arrête au Tim Hortons le plus proche. On a tous besoin d’un déjeuner et d’un café pour se réveiller. J’attrape un journal Le Soleil en même temps. Avec autant de route devant nous, un peu de lecture ne fera pas de tort.

En route vers Rouyn-Noranda

Café en main, on est fin prêts à prendre la route. La longue route. Mais après nos expériences à Rouyn, la route en vaut la peine!

Avec toute cette route à affronter, on doit bien se divertir un peu. Petit iPod Battle entre Dominic et moi. Après quelques heures, Robbie et Raph se joignent à notre compétition. Le concept est simple: on choisit une thématique et on doit trouver un album ou une chanson qui se qualifie. Pour chaque bon choix, 1 point. Si les autres n’approuvent pas le choix, on skippe la toune et on passe au prochain.

Si vous voulez vous amuser à votre tour, voici quelques unes des catégories auxquelles nous avons joué: Carrière solo, nom d’animal, mort d’overdose, suicide, artiste homosexuel, nom de fille.

On fait un premier arrêt dans le coin de Sainte-Agathe-des-Monts pour faire le plein d’essence et de café. En même temps, Will fait un petit checkup d’huile. On ne prend pas de chance et on en rajoute un peu.

Café

Prêts à reprendre la route.

On continue notre jeu de iPod en chemin jusqu’à Mont-Laurier où l’on s’arrête à la cantine Lemire. Ça débute bien notre tournée malbouffe.

Cantine Lemire

Will a pris une poutine italienne, question de continuer sa quête pour la meilleure poutine italienne du Québec (et peut-être même de la planète). La cote de notre expert: 8.5/10. (Voyez le sourire dans son visage. C’est une des bonnes qu’il a dégusté dernièrement.)

Poutine italienne Lemire, Mont-Laurier

Puisque la table de 4 est pleine, je décide de m’intégrer parmi les habitués et je m’assois au comptoir. J’hésite longtemps sur le menu et je décide finalement d’essayer toutes les variantes de saucisses disponibles dans la place: hot-dog rôti, hot-dog steamé et Pogo.

On s’est aussi pris une assiette de poulet pop-corn pour la gang. Deux morceaux chacun…

Après avoir faire le plein de bon gras et de friture, on reprend la route. On est à mi-chemin, ça roule bien.

Le plus long est à venir: pas de signal sur nos cellulaires. Une chance que nos iPods débordent et que notre compétition est féroce.

Finalement, après dix heures de route, on arrive au Cabaret de la dernière chance. Pile à l’heure prévue à l’horaire.

Le promoteur n’est pas encore arrivé, donc on en profite pour s’assoir au bar et prendre un verre. Bière ici, cidre là. Danahé ne pouvait pas se décider, il y va d’un black velvet.

Petit match de babyfoot pour passer le temps. Puis, c’est l’heure d’entrer l’équipement dans le bar.

Soundcheck tout en mangeant en fond de Tostitos et buvant de la Black.

Une fois les tests de son complétés, on descend à la loge pour le souper.

Mes parents m’ont toujours dit de ne pas jouer avec la nourriture, mais je n’ai pas pu m’empêcher. Encore une fois indécis, je n’ai pas pris de chance et j’ai combiné tous les ingrédients disponibles: pain, fromage, biscuits, légumes et raisins.

J’ai même fait un Max 67 sans viande. Ok, c’était juste un sandwich avec des chips dedans. C’était bon.

Après le souper, on ouvre la télé pour écouter le match Ottawa vs. Montréal. On aurait peut-être dû laisser la télé fermer parce que les Canadiens ont mangé toute une volée. C’était triste à voir.

On remonte au bar pour voir les premières parties, tout en dégustant d’autres Black Label.

Caravane @ Rouyn-Noranda

Vers 23h30, c’est au tour de Caravane de monter sur les planches. La foule a hâte et elle en a pour son argent! Malgré la longue route qu’on a franchie durant la journée, les gars sont en forme et énergiques.

Caravane @ Rouyn

Après le spectacle, on jase avec les Rouynorandiens et on fait un mini-peu de party. J’ai mis un couvre-feu à 2h pour les boys. On doit partir à 6h30 demain matin pour se rendre à Jonquière. Si on n’est pas rendu à l’hôtel à 2h, la journée de demain sera plus que pénible.

Comme prévu, on réussit à wrapper tout le stock et partir de la salle un peu avant 2h.

Si le GPS n’avait pas décidé de me faire faire un beau détour dans les rues désertes de Rouyn, on serait sûrement arrivés à 2h pile à l’hôtel. On n’est pas trop en retard non plus.

On récupère les clés à la réception de l’hôtel et on demande un wake up call pour 6h30 demain matin tantôt.

Les équipes habituelles de chambre se reforment: Will, Robbie et Dan. Raph, Doum et moi.

Pour continuer notre nouvelle tradition des télés d’hôtel, voici celle de la chambre 124. Selon l’analyse de Raphaël, notre expert, elle est «plutôt moderne».

Espérons que la nuit soit bonne, car la route de demain le sera.

Mont Sainte-Anne : Hot-dogs, spa et pluie

Ouch. Il est tôt. Trop tôt.

À bout de bras, je réussi à décrocher le téléphone. Je compose, les yeux encore collés, le numéro de la chambre voisine pour réveiller les gars. Ils sont déjà réveillés et Campagne a déjà commencé à boire sa Carling…

On descend tous ensemble à la réception pour aller profiter d’un bon déjeuner continental. Entassés dans la petite pièce, on déjeune. Bagels, fromage à la crème et café.

Une fois le déjeuner terminé, on rembarque tous dans la van, direction Québec.

Évidemment, derrière Dominic et moi, une belle gang de dormeurs.

Les dormeurs

Pendant qu’ils dorment on en profite pour écouter ce qu’on veut comme musique.

Une heure de route plus tard, on arrête pour faire le plein d’essence. On en profite pour faire le plein de nourriture en même temps. Un déjeuner-dîner plus complet que celui du Capri.

Deux équipes se forment: Valentine vs. A&W. Je vous laisse deviner que Will est dans l’équipe A&W…

Une fois les estomacs bien remplis, on peut remprendre la route, un café à la main.

Trois-Rivières

Vers 13h, on est au pied du Mont Sainte-Anne. Un petit show d’après-midi, ça fait changement.

On installe le gear sur la scène extérieure et puis on va attendre l’heure du spectacle autour d’un feu.

Mont Sainte-Anne

Note à moi-même: Faire un choix de souliers plus judicieux la prochaine fois. Des souliers blancs dans la neige qui fond et la boue… Disons que j’aurais pu choisir autre chose que des shoes de skate… blancs…

Pendant l’attente, l’odeur de BBQ qui se dégage du chalet me charme. Je me laisse tenter. Et je ne le regrette pas. Après le souper d’hier soir, on peut dire que la saison du BBQ est officiellement ouverte!

Vers 15h30, c’est l’heure pour Caravane d’en mettre plein la vue aux après-skieurs et aux baigneurs de spas.

Après une heure, il se met à pleuvoir. Pas surprenant quand on connaît notre historique de conflits avec Mère Nature.

C’est donc en vitesse qu’on remballe tout dans la van. Au travers des flaques d’eau et de boue. Non, mes souliers ne sont plus très blancs.

On reprend la route vers Québec. Pour une rare fois, une journée de show, je vais pouvoir me coucher tôt. J’en ai besoin après les derniers jours avec trop peu de sommeil.

Vers 18h, déjà de retour à Québec. Petite douche et je me couche. J’ai bien fait de mettre mon téléphone sur mute parce que Dominic essaye de me réveiller pour que je sorte. Ouf…

Prochain rendez-vous vendredi prochain à Rouyn-Noranda et samedi à Jonquière. Plus de 2000 km et près de 30 heures de route qui s’annonce pour la fin de semaine prochaine. Je sens que ça ne peut donner que de bonnes histoires… À suivre!

Repentigny : Max 67 DIY, CH et Motel Capri

Belle nuit d’insomnie. 5 longues heures à me tourner et retourner sans réussir à trouver le sommeil. J’ai le temps de voir et revoir toutes les actualités sur Instagram, Facebook et compagnie.

Vers 4h du matin, je réussi finalement à fermer l’oeil. Pas pour longtemps, car à 7h30 je suis déjà réveillé et plus capable de m’endormir.

Installé devant Netflix, je texte Doum pour savoir ce qu’il fait et s’il veut aller déjeuner.

Petite marche jusque chez eux, puis ensemble jusqu’au Kalimera. Tant qu’à ne pas avoir dormi, aussi bien avoir un bon déjeuner. Grosse assiette avec beaucoup de café. Give me coffee or give me death.

En début d’après-midi, Will nous rejoint avec la van pour aller chercher les autres gars pour se rendre à Repentigny. Un nouveau stagiaire dans la van cette semaine: Campagne. Oui, tout les roadies ont des surnoms.

Avant le départ, petite photo de Dominic et moi pour immortaliser notre look de jumeaux country.

Dominic et Hugo, country

Premier arrêt, Musique Richard Gendreau pour aller chercher Danahé qui change son case de guitare. On tourne autour du bloc en attendant qu’il sorte du magasin. Après de longues minutes, il finit par sortir et nous rejoindre.

Prochain arrêt: station-service sur Charest pour embarquer Raph et Robbie.

À notre arrivée, surprise! Un autre invité se joint à la Caravane: Doyer, le coloc de Raph.

En route: Musique, potins, bla bla… la routine habituelle. Robbie a même apporté son Game Boy et on se le partage pour jouer à un peu de Pokémon.

Petit selfie de route.

Selfie de route

Rendus à Trois-Rivières, le GPS nous fait prendre une sortie… étrange, car on est sensé être sur la bonne route. Mais bon, c’est le GPS, on va lui faire confiance, il est sûrement plus en forme que nous… Quelle belle erreur on a fait!

On revient sur nos pas et on perd au moins 15 minutes à retourner sur la bonne route. Merci GPS.

Malgré tout, on n’arrive que quelques minutes en retard selon l’horaire prévu.

Avec l’équipe élargie, ça ne prend que quelques minutes à entrer et installer l’équipement dans le St-Laurent Blues Bar.

Avant de souper, on va faire un tour au dépanneur du coin pour se procurer quelques breuvages festifs.

Dépann-O-Coin

On va boire nos canettes sur le bord du fleuve. Tranquille.

Ensuite, retour au bar pour un souper BBQ sur la terrasse. Pendant que les gars mettent de la laitue et des tomates dans leurs burgers, j’ose la révolution culinaire et je fais un Max 67 maison. Des bonnes chips Sel et vinaigre et Ketchup par-dessus la boulette au fromage. Inutile de vous dire que c’était un délice.

Puis, deuxième arrêt au Dépan-O-Coin. On prévoit notre après-show on on s’arme de quelques bouteilles de vin pour déguster à l’hôtel.

Parlant d’hôtel. Ce soir, nous logons au célèbre Motel Capri. Oui-oui, le même Motel Capri que l’album des Cowboys Fringants.

Motel Capri

Ce soir, les Canadiens affrontent les Sénateurs en séries éliminatoires. L’écran géant est déployé devant la scène et les télés au-dessus du bar présente le match. On doit donc attendre la fin du match pour que le show débute.

Malheureusement pour les gars (à l’exception de Raph et moi), la game va en prolongation. Pendant ce temps, je n’ai aucune idée de ce qu’ils font, car je suis assis au bar avec Raph et on regarde la partie.

Après un but d’Alex Galchenyuk qui fait prendre les devant à Montréal 2-0 dans la série, le show peut enfin commencer. Il est environ 22h30.

Vers 1h, c’est au tour de Caravane de jouer. Pour ceux qui n’ont pas pu se déplacer ou qui était trop loin, le show était diffusé en direct sur Livestream.

Caravane au St-Laurent Blues Bar

Dominic en a profité pour mettre sa belle nouvelle chemise-devenue-veste fleurie. Que des bons commentaires sur son nouveau style.

Après le show, Robbie sort de son sommeil dans la van et nous donne un coup de main pour remballer l’équipement.

Puisqu’il dormait, il est en état pour nous conduire jusqu’à l’hôtel. Direction le Motel Capri. Après en avoir entendu parler depuis si longtemps, j’ai hâte d’enfin le voir.

Il est maintenant 4h30 et on doit partir tôt demain. Oups.

Séparés dans deux chambres, je partage un lit avec Raph, alors que Doum dort avec Robbie.

À la suggestion de Raph, je vais commencer à documenter les télés d’hôtel. C’est vraiment une belle variété qu’on rencontre chaque fois. Certaines sont mêmes sorties d’une époque lointaine. Il y en a de toutes les tailles. Commençons donc avec celle du Motel Capri.

Motel Capri TV

Essayons de dormir le plus possible, car on a encore de la route à faire demain. Show en après-midi au Mont Sainte-Anne, donc il ne faudra pas se lever trop tard. Heureusement qu’il y a un déjeuner demain matin pour nous motiver.

Alma : Littéralement mettre le bar en feu

Jeudi soir, veille du show.
Après avoir donné l’horaire du vendredi à tous les gars par message texte, je reçois un message de panique de Danahé. Il y avait eu un malentendu plus tôt cette semaine et il s’est pris un rendez-vous à 11h. Le départ prévu est à 10h. Des dizaines de messages texte et courriels plus tard, le tout est arrangé avec le promoteur. On va partir dès que le rendez-vous de Danahé finit et faire le soundcheck tout de suite en arrivant.

Vendredi.
Wake up call à chacun des gars pour m’assurer qu’ils sont réveillés. Ils sont déjà tous levés et prêts à partir.

Comme chaque matin de show, je vais chercher deux bagels et un café au coin de la rue. Puis, petite marche jusqu’en basse-ville pour rejoindre Doum, Dan et Will. Raph embarque quelques coins de rue plus loin et on est en route!

En route pour Alma

Pour agrémenter la route, de la belle pluie. Mélangée avec les bancs de neige qui fondent, ça donne une excellente visibilité. C’est le fun le parc des Laurentides.

En route, environ 1 heure de route où il n’y a aucun signal cellulaire disponible. Je dépose mon téléphone et on pratique quelques chansons pour notre prochaine performance au karaoké. Nos hits britanniques devraient être pas mal du tout.

À l’entrée de la ville, une pancarte nous accueille avec le slogan de la ville: La ville de l’hospitalité. La compétition sera féroce avec Amqui, là où l’on s’amuse.

De retour au Lac après seulement quelques semaines.

On arrive finalement au Café du clocher 15 minutes plus tard que l’horaire prévu. Je ne sais pas comment on a fait.C’est certainement pas avec la van qui a toute les misère du monde à monter jusqu’à 110. Seule explication possible: faille temporelle.

Belle place de stationnement devant la porte du Café. On va être flush sur la limite de temps. Est-ce qu’on aura un ticket? À suivre!

Load-in sous la pluie.

Will n’a toujours pas retrouvé son tapis de drum qu’il a oublié à l’Impérial il y a plusieurs semaines. Encore une fois ce soir, il jouera sur le tapis d’entrée.

Une fois tout l’équipement sur la scène, ma job est faite. Je m’installe au bar avec une bière d’après-midi pour écouter le soundcheck.

Une fois que tout sonne parfaitement, Raph et moi essayons de battre quelques high scores dans l’arcade du bar. Malgré toutes mes soirées de pratique au Macfly à Québec, je suis bien loin des meilleurs scores des gens d’Alma.

Pour faire changement de l’habitude, on soupe tôt, vers 17h. Burgers et frites. J’ai oublié ce qu’on a mangé, mais Dan et Raph ont dégusté le Surf & Turf, le préféré de notre serveuse.

Une fois le repas ingéré, je pars à la recherche d’une prise de courant pour recharger mon cell.

On s’assoit tous au bar, côté restaurant, pour s’abreuver d’une bonne Guinness. Pendant notre breuvage, des shooters apparaissent devant nous, gracieuseté d’une fille rencontrée à La Voie Maltée plus tôt cette année.

Ensuite, une fois nos verres vides, on part à pieds jusqu’à l’hotel pour faire le check-in. Sur notre route, quel n’est pas notre plaisir de voir qu’il y a une SAQ juste en face de l’hotel. Petite escale pour s’hydrater.

Avec nos bouteilles de vin en main, on est fin prêt à aller à Notre Hotel.

On s’installe sur les lits et on écoute des dessins animés, tout en buvant notre vin dans des tasses. On fait ce qu’on peut avec ce qu’on trouve dans la chambre.

Vers 21h, c’est l’heure de retourner à la salle. Nos amis rencontrés à La Baie il y a deux semaines sont déjà arrivés.

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Plusieurs Pabst plus tard, c’est l’heure du concert. Les gars de Gras Trance ouvrent la soirée, puis Caravane monte sur les planches.

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Une fois le show terminé, on s’affaire à ramasser tout l’équipement pour ensuite passer au choses sérieuses: la fête.

Installés au bar, on met littéralement le bar en feu. C’est la spécialité de l’endroit. Ça et les shooters avec du bacon.

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Trop tôt, il est déjà 3h. On laisse le gear sur place, on reviendra demain matin le chercher.

On est invité à aller continuer la soirée chez une fan. On passe donc chercher notre fond de vin à l’hotel et on la rejoint chez elle, juste en face de l’hotel.

On cherchait quelque chose à manger, mais tous les restos ne sont accessibles qu’en taxi. Heureusement, notre hôtesse nous faire cuire des pâtes. Un repas qui est le bienvenu à 4h du matin.

Une fois les pâtes matinales terminées, on retourne à la chambre d’hotel.

Zzz.

8h30, l’horloge biologique sonne. Il est trop tôt pour se lever. J’essaye de me rendormir, mais en vain. À 11h, je réveille les autres pour qu’on passe déjeuner et qu’on reprenne la route.

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Dominic au volant, moi comme copilote, on explore les rues voisines pour trouver un endroit où déjeuner. On croise le Goofy dont on nous avait parlé la veille. Ils servent des déjeuners 24 heures par jour, c’est parfait pour nous.

Le service est ultra rapide et en moins d’une demi-heure, on a déjà repris la route. Pendant que j’essaye de prévoir ma soirée par message texte, on arrive dans la fameuse zone sans signal cellulaire. J’en profite donc pour essayer de faire un somme.

Près d’une heure plus tard, je me fais réveiller par mon téléphone qui rugit. Les messages textes reçus pendant mon somme arrivent tous en même temps.

La météo n’est pas mieux qu’hier. On a même droit à de la neige par bout…

Rien de particulier sur la route, on arrive à Québec en fin d’après-midi.

Drummondville : de la pouzza et (encore) du (maudit) karaoké

Tout d’abord, merci à Julien (le «fan fucké») pour la soirée de jeudi dernier.

De retour dans le présent. Samedi après-midi.

Réveil au milieu de l’après-midi. Une bonne douche et direction Bügel au coin de la rue. J’attrape quelques bagels et un café pour la route. Puis, petite marche santé jusque chez Doum. Vallières dans mes oreilles. J’haïs pas ça l’avoir comme voisin.

Notre fidèle Robbie a la gastro et ne pourra pas être de la partie ce soir. Une rare fois à être vraiment tout seul avec les gars ce soir. Je me doute de qui sera le chanceux à conduire pour retourner à l’hôtel. Bon, j’aime mieux ne pas y penser.

Will vient nous rejoindre avec la van. Danahé est déjà embarqué, il ne manque plus que Raph comme passager. Détour dans Saint-Sauveur et l’équipe est complète.

Route Québec-Drummondville

Une heure et demi à rouler sur l’autoroute 20. Il fait beau, on est tranquille. The Hives, les Hay Babies et ZZ Top dans le iPod.

Pas grand chose à raconter sur la route. La route, toujours la route.

Rien de bien trépidant jusqu’à notre arrivée au centre-ville de Drummondville. À une intersection, pendant qu’on attend la lumière verte, on performe quelques mouvements de rock sur du ZZ Top. Probablement quelque chose qui ressemblait au vidéo du drummer de l’autre jour. En diagonale de nous, dans une petite auto grise, deux filles semblent apprécier la performance, car elles se mettent elles aussi à se faire aller.

Elles repartent du coin et passent à un cheveu de causer un accident.

À notre tour de croiser l’intersection, direction Pub Hériot.

Nous arrivons avec 15 minutes d’avance sur l’horaire. En plus, belle place de stationnement devant la porte.

On entre tout l’équipement et les gars procèdent aux tests de son.

Une fois le soundcheck terminé, direction Christine Pizza. On soupe dans le resto voisin.

Caravane - Christine Pizza

Personnellement, j’hésitais entre la pizza et la poutine. (Oui, la tournée santé est toujours en pause.) Heureusement que Christine était là, car on a pu déguster une excellente pizza accompagnée de poutine. C’est un peu comme une pouzza IKEA. T’as toutes les pièces, mais tu dois l’assembler toi même.

Nous sommes les derniers clients du restaurant. On termine le repas et on retourne au Pub Hériot.

Sur place, la musique qui joue ne plaît pas à Doum. Il fournit donc son iPod et une playlist pour meubler l’ambiance sonore.

Quelques minutes plus tard, c’est déjà l’heure du show. L’endroit n’est pas très grand et ça se remplit rapidement.

À mon plus grand plaisir, nos amis de Québec Étienne et Raphaëlla reviennent au Québec ce soir et seront à Drummondville juste à temps pour le show. Ils arrivent quelques minutes avant que la première chanson de Caravane se fasse entendre. Ça faisait si longtemps qu’on les avait vu!

Caravane - Pub Hériot

Il y a des habitués de The Hunters dans la salle parce qu’on peut entendre des demandes pour « Riot » et « Sing Out » dans la foule. Malheureusement pour eux, ça n’arrivera pas ce soir. Seul compromis, les gars jouent « Electric Feel » et « Sabotage », deux covers que font habituellement The Hunters.

Avant la fin du show, Doum demande aux spectateurs s’il y aurait un bar karaoké où on pourrait finir notre soirée. Tout ça, en me regardant dans les yeux, car il sait que je déteste le karaoké. Dans le dernier mois, j’ai dû finir (malgré moi) la moitié de mes soirées dans des karaokés. J’haïs ça.

Heureusement pour Doum / Malheureusement pour moi : Il y a un bar karaoké pas trop loin.

Après le show, on laisse le gear sur place. On videra ça demain matin. Je ne suis pas un fan de loader la van le lendemain, mais c’est notre seule option si on ne veut pas laisser le stock au froid dans la van. Merci encore Mère Nature pour la belle température. Qu’est-ce que je t’ai fait?!

Pour faire suite à la demande de Dominic, on va aller au karaoké. Le bar s’appelle Le Cocotier. J’avoue qu’avec un nom comme ça, j’ai presque le goût de commencer à aimer le karaoké.

On sépare le groupe dans plusieurs autos pour avoir un lift de nos chauffeurs désignés.

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Arrivés au Cocotier, j’aime déjà l’endroit. Machines à sous dans un coin, bar estival dans un autre. Complet avec la paille et l’ambiance tiki. C’est quand même juste du karaoké, j’ai ne mets pas trop la barre haute.

Question d’y aller dans le mood été du Cocotier – mais surtout pour faire changement de la bière – on opte pour de la sangria. Je ne pense pas que la barmaid s’attendait à devoir faire autant de pichets de sangria ce soir. Disons que la recette était assez approximative pour les derniers.

Tant qu’à être pris dans un karaoké et devoir vivre la vie de vampire, aussi bien m’adapter et essayer d’aimer ça.

Je me jumelle à mon partenaire de karaoké habituel: Dominic. On fera ZZ Top « Sharp Dressed Man ». On y met toute la gomme, les lunettes de soleil incluses! Will se joint à nous pour un «solo de pied de micro». Sa pratique jeudi soir a porté ses fruits.

Caravane-karaoke-ZZ-Top

D’ailleurs, merci à Christine d’avoir immortalisé ce moment.

Après un succès aussi populaire, il n’était que normal de vouloir en redonner au public. La prochaine chanson sur notre liste: « La chanson de Jean-Claude » de Plume Latraverse. Ce sera un hit assuré!

Après que les habitués du bar aient fait leur tour sur la scène, c’est au tour de «Les Lézards» (le nom fictif que Will a utilisé sur la liste de demandes) de s’exécuter.

Will, Dominic, Raph et moi (bref, Caravane sans Danahé) montons sur scène. La foule est un peu déstabilisée devant notre choix musical. C’est vrai qu’après notre version de ZZ Top, on change de répertoire avec Plume.

Malheureusement, la soirée tire à sa fin et on n’aura pas le temps d’en mettre plein la vue à nos nouveaux fans. Dommage pour eux, notre sélection était « Dangereux » de Pagliaro.

Finalement, peut-être que je commence à aimer ça le karaoké.

L’heure est maintenant venue de retourner à l’hôtel. Pierre et Christine nous embarquent dans leur mini-van et on part en promenade. J’écris promenade, car on a fait un «petit» détour par l’autoroute… en passant devant l’entrée du stationnement de l’hôtel. Disons que l’entrée n’était pas très évidente à trouver.

Une fois la randonnée campagnarde complétée, on est de retour sur une vraie route et devant la réception de l’hôtel. On remercie Christine, notre chauffeuse désignée, et on va à la chambre.

Ce soir (ou cette nuit), une chambre d’hôtel, donc je me sacrifie pour dormir sur le plancher. Armé de trois oreillers et une couverte, ça devrait être pas si mal. Ça quand même déjà été pire!

Zzz.

10h, l’heure du cadran. Il reste une demi-heure pour aller profiter du déjeuner. Je réveille Will et Raph, les deux qui avaient démontré de l’intérêt hier. Quand Dan voit l’heure, il décide de nous suivre. Seulement Doum reste à dormir jusqu’au checkout.

On s’habille et on descend. Will utilise son bon vieux truc pour ne pas oublier ses vêtements dans la chambre en partant: il avait étendu ses bas sur la télé en se couchant hier…

Bagels, gauffres, beurre de peanuts, Cheez-Whiz. Disons que c’est loin d’être le brunch de Pâques que nos familles sont en train de manger sans nous.

Pour retourner à la van, on fait appel à un taxi. On nous répond qu’il n’y a pas de taxi-van disponible… En blague, on dit qu’un de nous va embarquer dans la valise. La madame au bout du fil rit, mais ne dit pas non. Le chauffeur non plus ne dit pas non. Parfait, allons y entassé 4 derrière.

De retour au Pub Hériot, la porte est encore barrée. On devra attendre que quelqu’un arrive avec les clés pour qu’on puisse récupérer tout l’équipement qui reste à l’intérieur.

Vers midi, le promoteur arrive et nous ouvre la porte. On joue à Tetris et on remplit la van. Direction Québec.

Prochain show: Vendredi 10 avril à Alma au Café du clocher.
Les gens qui étaient à La Baie et Dolbeau-Mistassini et qui nous ont dit qu’ils seraient présents, je ne l’oublie pas. On veut vous voir!

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